La place des  jeunes femmes

à champel

Champel est un quartier apprécié par ses jeunes. 

Travailleuse sociale hors murs

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GARCONS ET FILLES

UN QUOTIDIEN

Partagé et différencié

D'une manière  générale, l'espace public est avant tout masculin.

Où sont-elles ?

les jeunes femmes

Les filles ont tendance à déambuler, à être en mouvement. Elles sont souvent plus nombreuses que les garçons à avoir une vie à l’extérieur du quartier.  ( Kebabza, 2007 )

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Les filles sont là où nous ne sommes pas.

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Groupe de jeune garçons

CONTROLE SOCIAL

"Les regards ou les comportements des garçons, des personnes, font des fois qu'on change d'endroits." Propos d'une jeune femme

LA RENCONTRE

A TRAVERS TROIS PORTRAITS

ALESSIA 22 ANS 

Etudiante en psychologie 

LE RAPPPORT A L'ESPACE PUBLIC 

Je trouve que  Champel  est  très sécurisé.

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l'appartenance au quartier

Champel territoire de l'enfance

J'ai eu une très bonne jeunesse mais en me décentrant de Champel.

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LA VIE SOCIALE

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Au delà du quartier

On se déplace en vieille ville et à l'école de médecine. Je préfère sortir à deux mais ça arrive qu’on sorte à plusieurs, c'est juste moins fréquent.  Maintenant, on se mélange aussi plus entre filles et garçons.

ALESIA

Je choisi ou non d'être dans l'espace public.

s'AFFIRMer  

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INES 22 ANS 

Etudiante en sociologie 

LE RAPPPORT A L'ESPACE PUBLIC 

Je repense à plusieurs fois par où passer avant de rentrer chez moi. Je préfère prendre des chemins où il y a moins de monde.

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l'appartenance au quartier

Entre anticipation et sécurité

On préfère être dans des bars, à l'intérieur. Pour ne pas être juste dans la nature comme ça.

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LA VIE SOCIALE

Amitiés choisies 

Mes amitiés ne partent pas du milieu scolaire. C'est des connaissances de connaissances. On reste pas ici, on va à Carouge en groupe filles et garçons. Je ne suis pas sûre qu'on le ferait si on était que des filles. 

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ines

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S'AFFIRmer  

Maintenant, je me dis que j’ai aucune raison de m’empêcher de prendre mes propres décisions. 

DARLEEN 18 ANS 

Etudiante Joueuse de foot

LE RAPPPORT A L'ESPACE PUBLIC 

" Y'a beaucoup d'espace verts mais  des espaces fermés  où on peut se poser tranquille , un peu au chaud, y'en a peu."

Quartier de cœur, l'importance des amies

l'appartenance au quartier

J’allais là où mes ami.es habitaient. J'apprécie d'être avec eux, à Champel.

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LA VIE SOCIALE

Mon équipe de foot ma deuxième famille

Y'a une division entre mes amies du foot et mes autres ami.es. Mais j'arrive quand même à réunir tous le monde.

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darleen

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Je suis d'accord mais pas d'accord. C'est une réalité différente mais c'est dommage.

L'AFFIRMATION DE SOI 

" Ton frère et toi, c'est pas pareil "

les jeunes femmes

où sont-elles finalement  ?

l’invisibilité présumée

La visibilité des jeunes hommes, et la régularité de leur occupation des espaces publics, font qu'ils sont plus voyants que les jeunes femmes.

Invisibilité Présumée,  " car si leurs pratiques montrent qu’elles investissent peu les structures d’accueil de jeunes, elles révèlent aussi que leurs modes d’occupation des espaces diffèrent de celui des garçons. " ( Kebabza, 2007 )

Néanmoins, les jeunes femmes rencontrées investissent des lieux urbains et mettent en œuvre des pratiques spatiales hétérogènes.

  différents types d’occupations

Des espaces domestiques proches du lieu de vie.

Des lieux à caractère public: cafés, bars.

Des espaces commerciaux : centre-ville, boutiques.

Où sont les femmes  ?

Que font les femmes  ?

La question est plutôt  

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comprendre les normes

Les stratégies de contournement qu'elles adoptent face aux violences structurelles,  sont :   

 pour s'en affranchir

Dépassement des frontières de genre

Conformité à la norme

Stratégie d’invisibilité

se faire sa place

''A Genève, j’ai l’impression d’avoir ma place en tant que personne, je me sens bien.’’ Alessia

" Je n'ai pas ma place.  On va dire que je me suis faite ma propre place." Ines

"On essaie de tous se ressembler et sortir du moule, c'est des fois un peu difficile." Darleen

Travail réalisé dans le cadre du :

Module d'approfondissement " Citoyenneté agressée, la place des jeunes dans la ville. "

étudiantes et étudiants :

Sabrie Reçica - HETSL

Nicolly Saturnino Lussi - HETS

Nico Schnarrberger - HETS

Guillaume Keller - HETS

Nous tenons à remercier 

Darleen, Alessia et Inés  pour le temps qu'elles nous ont accordé.

Roxanne travailleuse sociale hors murs et Alex pour la mise en contact avec les jeunes femmes.

Les enseignants du module ainsi que les professeurs d'ateliers pour l'accompagnement.

Deville, J. (2007). Jeunes filles « invisibles » dans les quartiers populaires. Espaces et sociétés, 128-129, 39-53.  Kebabza, H. (2007). « Invisibles ou parias » Filles et garçons des quartiers de relégation. Empan, 67, 30-33.  Morales, K.,  Péricard, C. (2017).  « Les Fleurs du bitumes » (documentaire). Moll, B. (2010).  « Pizza Bethlehem » (documentaire). Piecek, M. (2014). « Genre, « filles » et espaces publics : Regard ethno-sociologique sur le travail social hors murs en ville de Genève ». Ville de Genève. (2018). Portrait social de quartier - Champel Malagnou. Département de la cohésion sociale et de la solidarité. Bande son : Trinix remix

bibliographie