Les Grottes


De nos jours, lorsque l’on parle d’un quartier, nous faisons souvent référence à l’ambiance, à la dynamique et à la population qui y réside. En nous orientant sur les populations qui vivent dans cet espace, nous nous sommes focalisés sur la place qu’occupent les jeunes en posant la question suivante : « Que font les jeunes durant leurs temps libres dans le quartier des Grottes ? ». Cette webstory nous mène à explorer les occupations des jeunes et leurs intérêts à travers la façon qu’ils investissent les espaces au sein de leur quartier.

Pour répondre à ces questionnements, notre groupe a effectué un entretien auprès de plusieurs jeunes des Grottes dans leur studio de musique ainsi qu’avec le TSHM du quartier des Grottes-Pâquis. En parallèle, nous avons mené des explorations de terrain, lu des articles scientifiques sur la thématique de la jeunesse et retrouvé des archives sur le passé des Grottes. Tout au long de notre démarche, nous avons appliqué le principe de la recherche inductive. Nos axes de recherche se sont principalement orientés vers l’occupation des jeunes des grottes, sur la délimitation des grottes et sur l’acquisition du studio de musique.

Après de nombreuses analyses, on constate que pendant longtemps, les jeunes n’ont pas eu de place dans le quartier des Grottes et que depuis peu, on constate un changement de dynamisme de la part des jeunes en passant d’un statut de jeune plutôt passif à un statut de jeune impliqué dans la vie de quartier. Il apparaît que l’espace public comporte deux dimensions distinctes : d’une part, l’espace public a une dimension spatiale où les personnes peuvent se déplacer librement et d’autre part, cette espace est perçue comme un domaine public où les populations participent et s’affirment dans la vie communautaire. Pour exemplifier une partie de nos résultats, nous avons repris les mots d’un jeune qui mentionne que c’est « parce qu’il y a tellement de choses à faire et qu’il y a tellement de bons jeunes, de bonnes mentalités des jeunes. Qu’il faut juste leur donner les moyens » pour obtenir des résultats concrets. On constate alors que lorsque les jeunes disposent d’une infrastructure adéquate, celles et ceux-ci peuvent réaliser des processus de changement au sein d’un quartier comme l’on fait ceux qui détienne le local studio. Cette démarche tend donc vers une prise de place d’une revendication culturelle.



Place à la jeunesse, place à la story !